1. |
victoria
04:43
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Le vent emportera
Tu oublieras
Les marques du temps
Les marques des autres
Marque d’une croix
Crois que le coeur
A l’intérieur
A l’insolence de vivre
Tous évidemment
Le privilège
De l’éphémère
De ces amours
Qui disent
C’est beau la vie
De nos fenêtres
Un ciel trop rouge
Que l’on repeint en gris
Le rose et le noir
L’envie d’une histoire
Dites-moi les mots
Une valse ronde
Rap
Tous finalement
Monts et vallées
Juste un été
Juste le temps
De dire
T’as pas le temps
La braise immense
Dans une danse
Que l’on préfère fragile
Le rose et le noir
L’envie de vous voir
Dites-moi les mots
Une valse ronde
Le vent emportera
Les clochent qui sonnent
Satie qui résonne
Et le ciel qui donne
À moi
Mémoire de lui
Sa main me touche
Le vent se couche
Et le temps je l’oublie
Vivre infiniment
Un acte de foi
Le plus haut qui soit
Invisible loi
Je dis
Sans être libre
Je vais l’aimer
Éternité
Au plus profond du vide
Tous finalement
Monts et vallées
Juste un été
Juste le temps
De dire
T’as pas le temps
La braise immense
Dans une danse
Que l’on préfère fragile
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2. |
les hommes de l'ombre
03:56
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Les années passent
Et tu ne leur dis rien
Sous la menace
D’un immense chagrin
A ta manière
Et à leurs mots qui froissent
Tu préfères te taire
Leurs mots tueraient, hélas
Un peu de Rimmel
Sur tes beaux yeux
Qui craignent le duel
Avec ceux d’un père orageux
Tant de détours
Au bout du compte
Si peu d’amour
Ils seront toujours contre
Refrain :
À ceux qui n’osent s’avouer
Qui jouent parfois aux débauchés
À ceux qui pleurent d’être autrement
Qui revendiquent de temps en temps
Aux hommes de l’ombre pas de la nuit
Aux pensées sombres à leur folie
À leur penchant qui nous fait rire
À ceux qui ont pensé au pire
En quoi ils diffèrent?
Leur devenir
Et aussi leurs pères
Fermer les yeux ou bien les fuir
Si solitaires
Pour être heureux
Tellement solidaires
Dans notre monde un monde à eux
Le rose et le noir
Seul dans la vie
Même si tu pars
Même si tu nies
Comment leur dire
Qu’elle est si belle
Ton innocence
Ta différence
Refrain :
À ceux qui n’osent s’avouer
Qui jouent parfois aux débauchés
À ceux qui pleurent d’être autrement
Qui revendiquent de temps en temps
Aux hommes de l’ombre pas de la nuit
Aux pensées sombres à leur folie
À leur penchant qui nous fait rire
À ceux qui ont pensé au pire
Refrain :
À ceux qui n’osent s’avouer
Qui jouent parfois aux débauchés
À ceux qui pleurent d’être autrement
Qui revendiquent de temps en temps
Aux hommes de l’ombre pas de la nuit
Aux pensées sombres à leur folie
À ceux qui ont vécu le pire
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3. |
victime du dimanche
03:04
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Le plus radieux de mes péchés
Celui que j’aurais dû cacher
Mille fois sur moi tu t’es penché
Mille fois sur moi tu as trébuché
Tu me vois avec ma sombre mine
Sortir des larmes un peu mesquines
Des larmes qui n’ont le goût de rien
Mais qui me font pourtant du bien
Je suis une femme, une victime du dimanche
Le vague à l’âme, mais tu vois je suis franche
Victime des toujours victime des jamais
Je remplis mes jours de trop de regrets
Victime de l’ennui et piégée par la vie
Une chance que parfois elle sourit
Victime de vous dire, sans jamais vraiment dire
A croire que me plaît le martyr
Victime des détours, un peu de l’amour
J’ai toujours su passer mon tour
Je suis méfiante et aussi impatiente
Une figurante un peu mendiante
J’avoue être un peu dramatique
Mais dis-moi que je suis magnifique
Avec des larmes dans les yeux
Dis, ne brillent-ils pas mieux?
C’est le miroir qui a gagné
Tu m’as gercée de trop de baisers
Regarde mes seins abîmés par le temps
C’est ton amour qui fiche le camp
Peur des vieilles années qui arrivent à grands pas
Peur de ma jalousie qui n’en finit pas
Mon Casanova s’en est allé
A moi il préfère plus jeunes beautés
C’est pour tout ça que je m’enflamme
Aux comédies je préfère les drames
Alors un jour finalement, à quelques soixante douze ans,
Je dirai avec mes cheveux blancs que je n’ai pas su profiter du présent
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4. |
ô liberté
03:24
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C’est un écho de nos enfances
Une œuvre d’art insaisissable
Qui échappe à la connaissance
D’une apparence pourtant banale
Ô liberté la liberté
Tu as laissé il y a mille ans
Ce pauvre monde s’abimer
Tu me vois compter les absents
C’est en ton nom qu’on se déchire
Qu’on fait de l’autre un prisonnier
Qu’on met des bombes et puis que dire
Des fous qui nous veulent à leurs pieds
Ô Liberté la liberté
Soudain je sens que j’abandonne
J’écris ton nom pour me rappeler
Pourquoi toujours recommencer
bis
Libre comme une plante qu’on n’arrose pas
Un chien la laisse autour du cou
L’enfance qui sonne encore son glas
Ma loi : juste un sourire de vous
Libre quand je m’en vais travailler
Et quand le temps nous est compté
Quand les vieux veulent et ne peuvent plus
Quand ils voudraient avoir vécu
Ô liberté la Liberté
Suis-je si libre dans notre monde
Je perds mon temps à en gagner
J’ai toujours l’air d’un évadé
Libres à se taire devant les autres
Libres à sourire devant leurs fautes
Libres à serrer la main du diable
Libres de cacher l’ineffable
Pont
Etoile filante qu’on désespère
Nos vies tu vois sont essoufflées
Idéaliste un peu amère
Au moins j’suis libre de te rêver
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5. |
imparfaite
03:52
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Imparfaite
La vie est comme ça
Elle se répète
On se marie dix fois
On gèle et se consume
Les vautours se rassemblent
Et debout dans la brume
Pourvu qu’on soit ensemble
Imparfait
L’amour est comme ça
Il se défait
On oublie chaque fois
La terre est en colère
Elle crève dans mes bras
Je dis qu’elle est ma mère
Mais la tue de mes doigts
Refrain :
Imparfaite - la vie est
Imparfaite – Je suis
Imparfaite et tant pis
Mais ne ferme pas les yeux
Ne ferme pas ….les yeux
Imparfaite
En demi-teinte
Il nous reste
L’amour des feintes
Éternelle
La vie recommence
Je me rappelle quand même
Quelques défaillances
Refrain :
Imparfaite - la vie est
Imparfaite – Je suis
Imparfaite et tant pis
Mais ne ferme pas les yeux
Ne ferme pas ….les yeux
Mon amour
Et mon avenir
À rebours
Je te vois partir
À tous mes amis
À la liberté
Je vous aime aussi
Il faudra nous quitter
Pont musical
Refrain :
Imparfaite - la vie est
Imparfaite – Je suis
Imparfaite et tant mieux
Mais ne ferme pas les yeux
Ne ferme pas…les yeux
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6. |
l'étranger
03:44
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Bien avant hier
je savais déjà
Que je manquerai d'air
Mais je suis faite comme ça
Je devrais peut-être ralentir
Quelle perte de temps d'y réfléchir
Qu'es-tu devenue
Je me rappelle encore
Ce que j'avais prévu
Changer de décor
J’ai voulu partir loin là-bas
J’ai avec la vie un rendez-moi
Peut-être mon souffle
Et peut-être ma joie
L’envie que je camoufle
Tout au fond de moi
Je devrais sans doute m’écouter
Devenir ailleurs un passage
Refrain :
Peu m'importe la distance
Peu m'importe ce qu'ils disent
J'ai délaissé ma naissance
À moi seule je dis
Faudrait pas que tu confondes
Tu n’as pas vraiment changé
Bien au-delà de ce monde
Du départ à l'arrivée
Un étranger
Comme la vie est belle
À dix heures d'ici
Un peu de Javel
Dans ma philosophie
Je devrais peut-être m'affranchir
Quelle perte de temps les souvenirs
Des heures nouvelles à peine écloses
Mais l’enfance est là qui jamais ne repose
J’ai les souvenirs qui montent aux yeux
Il n’y a jamais de vrais adieux
Refrain :
Peu m'importe la distance
Peu m'importe ce qu'ils disent
J'ai délaissé ma naissance
À moi seule je dis
Faudrait pas que tu confondes
Tu n’as pas vraiment changé
Bien au-delà de ce monde
Du départ à l'arrivée
Un étranger
Je ne suis pas née dans ce pays
Je viens déranger, mais juste un peu ma vie
Ça ne pourra pas vraiment durer
Hélas rien ne dure jamais assez
Et combien de temps avant le départ
Avant les retrouvailles et avant le miroir
Je m’étonne encore de vous le dire
Ici pour le meilleur et pour le pire
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7. |
la lumière
03:39
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Elle arrive en silence un beau matin
L’envie de tout recommencer
De pacotille sont faits nos lendemains
Ce serait bien de décider
Refrain
Quittez-moi
Je ne veux pas mais quittez-moi
Je veux être libre
Alors c’est dit
Tout se finit ici
Et je me sens ivre
Ma vie sans équilibre
Elle me fait m’en aller la liberté
Aussi loin qu’elle le peut
Elle-même n’est pas si libre vous voyez
Un éternel entre deux
Refrain
Je crois que si je reste j’y resterai
Privée de ma lumière
Je vous aime et puis parfois je vous hais
Vous qui me faites prisonnière
Refrain
Ils ne vivront qu’une fois et jamais plus
Le temps de vous les dire
Ces mots qui montent en moi mais suspendus
Écoutez je vais les dire
Je m’en vais
Vous entendez je m’en vais
Je veux être libre
Voilà c’est dit
Tout se finit ici
Et tout est possible
Tout est possible
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8. |
l'ermite et l'héroïne
03:50
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Je n’ai pas grand-chose à dire
Quand il pousse un long soupir
Je sais qu’il est en colère
J’ai des beaux souvenirs
Des moins beaux et des pires
Dans le creux de mes reins
Sur mon cou entre ses mains
Plus jamais plus jamais
Plus jamais n’a pas marché
Je suis une imbécile
Refrain :
Tu t’aimes à en mourir
Tu m’aimes à m’en punir
Tes mots comme des refrains
Tu m’insultes avec tes mains
Tu es mon héroïne
Je te hais à te garder
Je t’ai pour me mériter
Je t’excuse encore une fois
Tu m’as juré mille fois
Politique dans ta vie
Poétique parfois aussi
Possessif à l’infini
Pauvre fou tu m’as finie
Refrain
Je ne dis rien à personne
Je fais semblant d’être conne
Je crois même que j’ai l’espoir
Que tout s’efface de ma mémoire
Je suis l’ermite et l’erreur
Je l’attends de tout mon cœur
Je le veux de tout mon corps
Mon héros, mon oppresseur
Refrain
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